entre morsure du cœur ou bien caresse du corps
la beauté n’a pas à choisir
elle prend les deux
brûlure s’il fait trop froid par un matin d’été
tendresse lorsqu’elle se prend une claque de vérité
elle est les deux
comme jour et nuit composent la vie
les seins qui tombent de l'arbre pour mes figues préférées
l’abeille jalouse qui veut m’empêcher d’y toucher
elle veut les deux
la mer et le ciel qui s’y noie
les mots qui rapprochent à en devenir danger
le silence qui installe désir incertitude
mais il me faut plaire à ton corps et à ton cœur
alors ajoutons ce petit supplément d’âme
pour t’offrir rien qu’à toi ce jardin de douceur
à débordement il y pleut figues et olives
à profusion
je ne retiens plus mon élan
j’ai cueilli chaque figue du bout des doigts c’était toi
pas besoin d’ouvrir pour savoir si j’ai ouvert
c’est pour t’avoir
je t’ai eue des figuiers entiers
et je te veux encore par milliers au carré
des années lumières de soupirs m’éclairent sur toi
comme l’écho d’une vie rêvée cent fois
et dans laquelle tu m’enlèves les figues de la bouche
pour poser tes lèvres sur mes mots
et me faire taire
Photo : René Magritte, "Le principe d'incertitude", 1944.
WordPress:
J’aime chargement…
beau d’une vie superlative…
J’aimeAimé par 1 personne
C’est jamais trop tant qu’on est vivant…
J’aimeAimé par 1 personne
C’est vrai…
J’aimeAimé par 1 personne
🌷
J’aimeAimé par 1 personne
🌻
J’aimeAimé par 1 personne