il m’en aura fallu du vent dans les cheveux
et des vagues d’eau salée pour cracher mes poumons
du temps oui du temps
tellement de temps que je ne peux plus en parler
le temps pour habituer mes yeux éblouis
à tant de beauté
trop
même le soleil pâlit
ce ravissement
on m’en aura voulu d’utiliser toujours
les formules consacrées pour dire les sacro-saintes
choses dont on entend parler encore
et à tort
alors quand tous les mots seront morts d’avoir dit
toutes les formules récitées par coeur
oui sans peur
et tous les codes à quatre chiffres décryptés
il ne restera plus pour ne pas te répondre
que la poésie
Photo : Pablo Picasso, « Femme assise au chapeau jaune et vert », 1962.
On garde trop souvent pour soi, les belles choses qu’on voudrait dire à l’autre…
On sent un vécu…
J’apprécie…
Miss G
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Oui, c’est vrai…
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J’aime beaucoup vos mots, ils sont vivants et ont quelque chose de direct.
Ça me touche.
Ça m’inspire aussi 😇
Miss G 😊
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rêver au frais
dormir au chaud
dis-moi encore
que c’est assez
et qu’il nous faut
le jeu grave et surpris
de la beauté
que les modulations
de la danse
ne naissent
que dans le vide
que dans le silence
qu’en soi on a faits
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s’offrir le temps d’une valse
qui compte encore les pas
un en avant
deux de côté
le jeu inspire son rythme
me diras-tu
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prose with which to thumb your nose
bastille day
commences
tuesday next
and rush
with caress
of steel
proclaims
long ago
the die was cast
voici~ voila!
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Comment j’aime!
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Merci, ça me va droit au coeur !
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