si et seulement si la marée haute alors
moi aussi j’haute mes flots pour te recouvrir
j’haute tant et si bien que tes vêtements sont
ôtés par le courant trop fort contre mon gré
car n’haute pas qui veut
et si je vais par là
je t’ôterais bien du doute qui déferle en toi
à marée basse quand tu oses me parler de ça
de la douceur qui te saute au visage parfois
comme si la vague te surprenait que je t’envoie
mon écume est de nacre
mon âme un livre ouvert
lis en moi ce qui t’enchante fais-en un couplet
et dis-le à voix haute comme la marée
alors tu sauras toi poète confirmée
que je disais juste et avec sincérité
Photo : Alexander Calder, "Mon atelier", 1955.
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