toi qui souvent trouve le sommet du cœur pour y accrocher la journée 
dans le sacré je t’écris 
à toi 
dont le sourire hier décrochait la lune pour mieux éclipser la nuit 
des lueurs de l’espoir j’écris 
le bleu 
qui nous a rattrapées pour l’emporter sur le temps gris
j'écris le plaisir dans un long
soupir

Photo : Joan Miro, « Le Prophète, la Nuit », 1965.
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