à tes deux ailes légères je souhaite un long chemin
il faudrait se tenir par les deux mains peut-être
et non par une seule pour avancer ensemble
jusqu’à savoir chacun voler séparément
j’ai tant aimé le nid 
de ton corps enlacé
il m’arrive au réveil 
de trouver ton sourire
comme tu vois je m’envole je ne suis plus liée 
sinon par la pensée que m’inspire l’épopée
je sais de chaque instant la lumière
ton humeur
chaque échange retrouvé
me ramène à la vie
que nous avons volée
en forçant le destin
je suis riche de ça
de cet amour pour toi

Photo : Marc Chagall dans son atelier peignant sa femme Bella, 1934.
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2 réflexions sur “Son île à elle, ses ailes à lui #48

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