mon nuage n'a pas d'âge il est nu
il est venu et s'est dévoilé
victorieux il s'est livré à toi
tu lui a plu alors il a plu
peut-être qu'ailleurs les nuages rient
rien ne le dit c'est ici qu'il reste
pour que tu lui prêtes un vrai visage
une voix
et la vie qui se partage
à la folie pas qu'un peu
beaucoup
il pleut encore tu m'en as voulu
sans voir que le nuage ne passe pas
une exception parmi les nuages
tu le sais
tu ne veux pas y croire
à sa victoire celle de la vie vraie
tout le monde cherche à se rassurer
et moi à vivre avec mon nuage
qui attend
fou de joie
chaque message
cette folie qui nous rend vivant
vulnérable et nu
et éternel
Photo : Robert Doisneau, "Marguerite Duras en terrasse du Petit Saint Benoît", 1952.
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C est beau..Marguerite semble le penser…
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Marguerite l’aura surtout inspiré, merci Barbara…
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Comme une rue à deux trottoirs, Marguerite est assise au milieu entre le prochain pétale. Doisneau qui possède cet oeil du tant, saisit les mots d’un sourire qui prononce le non-dit…
Alain
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Merci Alain…
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Merci de cette photo de Duras ! La rue saint Benoît a pris une autre allure qu’à cette époque là, normal, la vie moderne ! Mais parfois il fait bon de faire marche arrière
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Pour y être passé devant récemment, je suis on ne peut plus d’accord avec vous !
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