je reste je le confesse dans une sourde tristesse
la lumière s’est éteinte emportant les couleurs
emportant tout autour
il n’y a plus de lieu plus d’aiguille
ni boussole
le sol s’est dérobé
la neige nous tire dessus une pluie de balles glacées
les heures s’égrènent ailleurs ici la poudrerie
nous a coupé du monde
un blanc sans profondeur
opaque et sans lueur tourmente nos maisons
le vent dans sa violence ne veut plus rien entendre
ils tourne autour glacial mais ne sait pas danser
son regard antarctique m’empêche de penser
je sombre dans l'oubli et ne dormirai plus
Photo : Kasimir Malevitch, « Village le matin après une tempête de neige », 1912.
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Passez tout de même de bonnes fêtes
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Très belles fêtes de fin d’année, Joël !
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