j’en ai vu des sirènes des comme toi ça jamais j’en ai perdu le fil je compose sans filet
quel être aussi vivace ici s’immiscerait le ciel en pleine escale est curieux ce matin
l’air pétille comme jamais qu’est-ce qu’on fête est-ce la paix j’ai relu ton poème
écouté à nouveau sa musique endiablée ce que tu multiplies à quel jeu joue-t-on là
ton désir est ardent d’ajouter à la vie la conscience du vivant tu m’enchéris c’est dit
viens allons au-delà de ce qui peut se faire tu croyais me faire peur je suis derrière toi
Photo : Henri Matisse, « Robe rayée, fruits et anémones », 1940.
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