90 jours avant le marathon de Paris qui aura lieu cette année après deux reports le 17 octobre, soit deux semaines après le Frenchman, le triathlon longue distance à Hourtin. Ce sera mon dernier triathlon de la saison, le troisième L après le Half-Ironman des Sables d’Olonnes et le triaLong de Bois le Roi, quelque part en Ile de France le 12 septembre, j’ai prévu deux triathlons distance olympique, à Chantilly puis à Deauville. Entre ces deux épreuves, l’une fin août et l’autre fin septembre, il faudra courir un semi. Ce fameux semi-marathon par l’annulation duquel tout a commencé à partir en vrille sans que personne ne connaisse véritablement l’ampleur et l’impact de la crise à venir. La fête qu’a été pour moi ma participation aux Sables d’Olonne me donne l’impression d’être sortie d’une période interminable de restrictions successives et de gros doutes, mais sortirons-nous un jour de cette prise de conscience générale quant à notre fragilité. La prudence est de mise et c’est le cas aussi pour ma récupération post triathlon jusqu’aux vacances qui tardent, après l’euphorie sur la ligne d’arrivée la fatigue me rattrape et j’ai des envies de mer, nager dans la baie sans aucune contrainte que ce soit, sinon d’échapper au feu d’un soleil particulièrement ardent cette année où l’on atteint 49,6°. Je reprends la course à pied en douceur, il me faut travailler l’endurance et les sorties longues, je garde en tête la facilité avec laquelle j’ai géré la transition vers la course à pied, si ma montre n’était pas tombée en rade et le moral avec, j’étais sous les 6h. Le semi sur le Frenchman est composé de deux boucles, il ne faudra pas flancher. Je retourne à la piscine, plus dans l’idée de me détendre, sauf qu’arrivée dans le bassin, il y a trop de monde pour nager tranquillement et je mets mon clignotant pour doubler, j’ai encore mon tatouage de l’Ironman bien visible sur mon épaule, forcément ça claque. Pour la partie natation, je garde en tête l’idée de ne pas me précipiter au départ pour éviter de suffoquer dans les premiers 500m, je dois au contraire ralentir pour avancer. La partie vélo reste la plus importante et cruciale à améliorer dans le cadre d’un triathlon long puisqu’elle constitue la moitié de l’épreuve, je ne peux plus me rattraper avec la course à pied, je dois apprendre à accélérer et trouver une position sur les prolongateurs. J’ai décidé de retourner à Chantilly sur la distance olympique pour savoir si j’ai fait des progrès sur les trois disciplines depuis mon premier triathlon M fini en 03h26mn49s, j’aimerais passer sous les 3 heures pour me rassurer sur une préparation que je fais seule, la meilleure décision serait de retourner aux entraînements, profiter de tous les conseils. Il peut s’en passer des choses en quatre-vingt-dix jours, patience et prudence. Vacances.

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2 réflexions sur “Direction Etoile #35

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