sur la plage la marée s’est retirée s’étire
un par un chaque grain
le sable aime la finesse
et son altesse la flaque m’offre à voir le reflet
d’un visage c’est le tien j’en connais chaque trait
le vent devient chatouille
taquin il veut ton nom
la mer a beau noyer dans ses mots mes pensées
je dispense aux coquilles les quelques soins qu’ailleurs
je t’aurais imposés sans en avoir besoin
et mes gestes trahissent
l’envie d’une caresse
les galets me sourient luisant de toute leur pierre
heureux de n’être pas réduits en sable encore
je choisis le plus lisse
aussi doux que ta peau
dans ma poche je parcours la folie de son grain
Photo : Madonna et Basquiat, 1982.
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