la lumière s'est éteinte
je garde sur la terre
les couleurs inconnues
que je reconnaitrai 
comme si tu y étais
sans t'avoir jamais vue
j'arrache à mon moulin
les ailes de ton été
et pars au premier vent
oui je t'accueille ici
et quand tu me liras
je serai déjà loin

Photo : Piet Mondrian, "Moulin dans le crépuscule", 1908.
Publicité

2 réflexions sur “Le pain, la pomme et les poèmes #95

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s