je rêve d’une mer

où la terre n’est pas agonie

un vent qui m’évente

tous les cœurs toutes les fleurs

et m’invente un langage d’amour hors de portée

des saisons éphémères de la fugacité

une vigne de joie

dont on boit à l’année

et le bois d’olivier

d’une étreinte éternelle

il ne fera pas froid je ne lirai plus rien

sinon d’une aile le battement jaloux au loin

et le morse de mon cœur

décrypté par ta

main que je retiens ici

c’est jour de moisson

Photo : Joan Miro, « Vignes et oliviers à Tarragone », 1919.

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4 réflexions sur “Poèmes au basilic et à l’oreiller #50

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