le printemps est ce sentiment 
d’avoir su que tu étais là 
et de tendre comme un rayon
vers l’inconnu mon cœur soleil
tant de mains se sont refermées
j’ai continué à tâtonner
je te raconte mon histoire
tu restes là à m’écouter
l’hiver avait assez duré
tirant les rideaux sur l’espoir
de croire savoir t’apercevoir
cette saison sera éternelle
je l’ai fabriquée de paroles
les papillons de ma raison
et de gestes de la vraie vie
un tissu cousu d’attentions
et de ce fil si délicat
qui ne rompt pas car nous sommes là

Photo : Vassily Kandinsky, “Jaune tendre”, 1927.

2 réflexions sur “Il faut plus d’une fois tendre vers la tendresse #92

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s