depuis les draps grand ouverts

l’étonnement chaque matin

depuis que les mots tracent leur sillon

et trouvent aux coins des lèvres des yeux

ce trouble qui me dévisage aujourd’hui

depuis la fenêtre grand ouverte

un océan des possibles 

m’envisage et me déride

comme une avance sur l’action

chaque jour faire quelque chose pour la première fois

Photo : Pablo Picasso, « Buste de femme à l’oiseau », 1971. (Picasso a 90 ans lorsqu’il peint cette toile…)

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8 réflexions sur “Gedicht #50

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