la vie passe c’est une folie 
laisse-moi le temps
laisse-moi une chance 
de la rendre plus vivante encore
le corps ne ment pas le corps sait il devine tout
t’a deviné toi 
retire ton corset 
enlève tout les draps du lit ce trop de tissus tes bras
seront le feu qui me tiendra chaud tout l’hiver
laisse ma main remonter le silence sur ta cuisse
et tes yeux de rêver
mon élan un baiser
les volets écartés sur l’extase incendiée
qu’un simple soupir ne pourrait plus apaiser
ton sourire dit encore et je tairai le reste
dites à la rosée qu’elle peut aller se coucher

Photo : Rita Hayworth.

3 réflexions sur “Poèmes au basilic et à l’oreiller #22

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