mon âme cousue d’un fil si timide et modeste
qu’on pourrait le nommer violette
ne se laisse pas compter fleurette
se garde bien de dévoiler
son inviolable secret
voué à l’oubli
de l’égo
quand
arrivé au spectre visible
de ton cœur le soleil explose
se décompose en prose accessible
à la plus belle part de l’ombre un seul rayon
de ta chaleur le plus discret notoirement
quand la raison vient à manquer
me permettrait de rapprocher
la lavande de la prune
nippone et nos ailes
trop affaiblies
de la force
pour soulever
le tapis de l’hiver
Photo : Paul Klee, « Paysage d’hiver, dominante violette », 1923.
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Sublime ! 💜 Merci Isabelle !
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Merci Filipa 💜💜💜
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