tout me berce
je t'explique
d'abord le verbe les mains du vers
j'entends percer
je trace la ligne
tout le monde ne me perce pas
c'est donc toi qui devra me bercer
complément
second acte
c'est mon solo mes émotions
la caresse l'attente tes silences
une berceuse devrait endormir 
moi elle éveille les sens la peau
le sujet
pour la fin
j'entends l'espagnol dans tout
tu
te voilà ce dont je raffole
l'herbe haute m'excite follement
et ta fleur me tente à un point
on y va 
accroche-toi

tout me berce ici-bas
les bras du vent
les tiens
le souffle à mon oreille
tu me perces
pourquoi toi
tes mots la chair de peau
mon cœur dans tes silences
qui rythme ton absence
il sourit au réveil

qui suis-je
toi
dis-le moi
quand je ne t'écris pas
l'élan qui voudrait tout
et surtout
être à toi

5 réflexions sur “Le pain, la pomme et les poèmes #146

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