je marche au soleil je veux dire par là sans lui
le soleil
rien ne va plus
pire je dépéris
tu t’imagines que je vais te survivre aussi
sans soleil
tout ira bien
on ne verra rien
si mon ombre est une silhouette sans épaisseur
sa zone sombre
j’étofferais
pour mieux la connaître
et trouver une nouvelle source de lumière l’automne
est secret
il m’offre sa
saison animale
les lettres ont fini par tomber toutes de mon arbre
en grand nombre
je les récolte
comme on se recueille
j’ouvre les mains sur ce recueil à envoyer
livre ouvert
sur mes émois
mon sourire s’étire
Photo : Alberto Giacometti, « L’Homme qui marche », dans la cour de la Fondation Maeght.
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