assise à la fenêtre 
d’un souvenir pressant 
une campagne s’y invite 
aux couleurs de l’enfance 
je laisse jouer mon âme 
dans la cour des soupirs 
son nom sonne plus vrai 
que la ville anonyme 
le ciel prend pied en moi 
aussi grand qu’un sourire 
et m’ouvre l’air des bois 
où retrouver la vie

Photo : Vincent Van Gogh, « Chaumes de Cordeville à Auvers-sur-Oise », 1890.

2 réflexions sur “Il faut plus d’une fois rêver un air des bois #244

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