il ne sait pas danser ni sur quel pied sauter 
de joie ou dans le vide
le vent est fatigué
favorable au répit après avoir soufflé 
le chaud le froid à la surface
des hémisphères 
il trouve la liberté d’aspirer au grand air
après sa course folle 
le voilà brise légère
inspiré par la mer aux longs mugissements
sans turbulence aucune 
il lui déroule ses ailes
pour se poser sur l’île invité par les flots
à l’élégance d’un geste 
sur la plage enneigée
un second mouvement lui revient son élan
sous les flocons d’hiver 
j’ai appris à danser 

Photo : Zao Wou-Ki, “Dancing Snow”, 1955.

4 réflexions sur “Son île à elle, ses ailes à lui #25

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