mes veines sont noires et gonflées 
pas en vain
elles drainent l’oxygène dont tu as besoin
mon sang tourne en boucle sur le même refrain
que n’ai-je plusieurs vies pour vivre tout

ma peau fouettée par le vent se détend 
quel étrange été cet étonnement 
aux mots tu insuffles
un sens incertain
que n’ai-je cet instinct de savoir tout

un génie viendrait me trouver
trois voeux
te faire rire le soir
jouir toute la nuit
te faire surtout rêver toute la vie
que n’ai-je un génie sous la main ici 

12 réflexions sur “Le pain, la pomme et les poèmes #115

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