je rêve d’orient et d’interdit 
sois mon harem
apprends par cœur codes et secrets
tamise tes mots
et dévoilons l’intime douceur
d’une liberté
qui ne connaît ni haine ni sabre
sa nudité
désarme à elle seule une armée
de belles promesses
robotisées et répétées
pour rassurer
misons tout sur l’étonnement
et l’inconnu
ne le sera plus dès demain
quand nous viendrons
pour voir disparaître les portes
toutes ces portes
qui auront cloisonné nos vies
le jour nos rêves 
la nuit où tu t’échapperas 
je serai là

Photo : Henri Matisse, « Odalisque à la culotte rouge », 1952.

3 réflexions sur “Poèmes au basilic et à l’oreiller #52

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