chaque paysage a sa carte postale intacte 
et la tienne disait ton retour 
dans les montagnes 
où la profondeur du lac éteint tous les cris 
j’aurais beau t’appeler tu ne m’entendras pas 
seuls les arbres donnent une discrète 
indication 
de la cime et retournent s’affoler dans le vent
le silence de la solitude m’a envahie 
en arrivant au sommet je l’ai accueilli
et t’ai envoyé ce bouquet 
sans autre mot

Photo : David Hockney, « Mont Fuji and flowers », 1972.
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2 réflexions sur “Il faut plus d’une fois pour un conte de fée #8

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