je bâtirai sur ton seul nom un intérieur 
aux airs d'extérieur doré sans la cage 
pour convoler jusqu'à la migration 
des ailes en quête de chaleur amoureuse
à la lumière de mon regard aimant
je retrouverai l'été dans l'ailleurs dansé
pour t'en apprendre un à un tous les pas
alors la lumière sera toujours là
même au moment où tu en douteras
un seul regard et je dirai ton nom
on sera hors saison et tellement fières de l'être
partout je passerai l'inspirateur
toute obscurité sera terrassée
en plein hiver fleuriront les couleurs
aromatisées comme le caramel
et ta voix écrite résonnera en silence

Photo : Henri Matisse, "Intérieur à Collioure", 1905.
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3 réflexions sur “Le pain, la pomme et les poèmes #132

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