une fois écrite la phrase
s’étire et mue
non pas qu’elle change de voix
du tout
elle en trouve mille
pour la lire et la dire
à marée haute
et marée basse
elle se mire
en chacune d’elle
trouve sa vague et dérive
tantôt suggestive
littérale ou théâtrale
le poème papillonne de bouche
en bouche
et me laisse sa chrysalide entre les mains
Photo : Marc Chagall, « Le renard et les raisins », 1952.
Du bouillon de la vague l’écume reste seule pour conclure au rivage…
Alain
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J’aime vraiment beaucoup !
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❤️❤️
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❤
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C’est tellement juste. Compliments.
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Merci Jean-Pierre, très belle journée à vous.
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comme ceci est joliment dit ! j’imagine bien tous ces papillons multicolores …
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Merci beaucoup ! Très belle journée…
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J’aime beaucoup et c’est tellement vrai l’histoire de la phrase qui mue, change, se transforme. Bravo !
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Merci !
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J’aime bien les images marines de ce très beau texte.
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Merci Pigraï !
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Vraiment justement et très joliment dit de ce délicat tricot qui se déploie… Merci
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Merci pour ce brin de commentaire !
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Plaisir!
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