de ce moment de fête je défais le printemps 
au cœur de ton hiver bat-il toujours autant
lorsqu’à mes pas de danse 
le doute préfère l’absence
je retiens le silence pour m’enfermer dedans
en creusant l’arche en moi j’invite l’arbre 
et l’oiseau
le fil et sa fragilité à couper au couteau
et quelques souvenirs à tisser 
tant qu’il faut
une dernière vague aussi de tristesse infinie
sur mon île loin de tout
tout a trouvé sa place
on me tourne autour je 
ne refais pas surface
mes semelles ont glissé emportées par le vent
pieds nus j’avance au gré d’une lumière 
loin ailleurs

Photo : Rimbaud par Patti Smith, 1973.
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