dans l’intimité de ma conscience j’ai marché 
des heures entières pour que s’esquisse un beau matin
le chemin familier
vers ton monde secret
à peine enroué au réveil mais deviné
dès les premières notes du poème et sa chaleur
s’infuse tout entier
en moi un tremblement
qui ne vient pas du ciel mais de ma nuit studieuse
gronde à présent son contentement te répond
moi aussi j’ai rêvé
j’en rêve depuis longtemps
le ciel a entendu et dégage les nuages
pas un soupçon n’attend le dormeur en sortant

Photo : Victor Brauner, « La ville qui rêve », 1937.
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3 réflexions sur “Poèmes au basilic et à l’oreiller #62

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