dans l’intimité de ma conscience j’ai marché
des heures entières pour que s’esquisse un beau matin
le chemin familier
vers ton monde secret
à peine enroué au réveil mais deviné
dès les premières notes du poème et sa chaleur
s’infuse tout entier
en moi un tremblement
qui ne vient pas du ciel mais de ma nuit studieuse
gronde à présent son contentement te répond
moi aussi j’ai rêvé
j’en rêve depuis longtemps
le ciel a entendu et dégage les nuages
pas un soupçon n’attend le dormeur en sortant
Photo : Victor Brauner, « La ville qui rêve », 1937.
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Ce monde secret, fascinant, arriveras-tu à nous le partager entièrement ? Ce n’est pas souhaitable, il nous suffit de le deviner et à toi, Isabelle, de l’esquisser pour le voir si beau. Et beau parce que secret !
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Ce monde n’existe peut-être justement que parce qu’il est secret et qu’il m’arrive parfois d’en esquisser certains moments…
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Peut-être ou sûrement, qui sait ? Peu importe. Peut-être découvrirons nous avec ces esquisses d’autres chemins vers d’autres mondes secrets?
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