il me reste à inventer la cinquième saison celle qui ne servirait à rien n’aurait pas de nom ne sauverait aucune vie non plus une saison vide de tout sans sable ni passé ou roche composée une saison pour s’évader de la saisonnalité un vide qui ne demanderait pas à être rempli pas plus demain qu’hier ou aujourd’hui sans que le tout ne se prenne pour un tout voilà la saison sans raison sans qu’elle n’existe vraiment mais elle te plaît telle qu’elle assurément raison suffisante pour te l’offrir Photo : Joan Miro, 1949.
Merci Isabelle pour la beauté de tes phrasés et la profondeur de ta pensée, pour ce don d’un vide qui ouvre l’Infini.
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Merci à toi Hedwige pour ce très joli compliment qui me va droit au cœur, je suis heureuse que l’Infini proposé par cette saison ait été entendu.
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