par écrit voyons
et pas autrement
pas un brin d'herbe dans ton jardin j'ai écrasé
je file par les sentiers vers les étoiles
et pas seulement 
un mauvais coton
transformer la matière 
fouler la terre
toucher sous toutes les coutures 
vois-tu
c'est de l'ocytocine sécrétée et
ce n'est pas un secret le soleil parfois 
laisse des marques comme des coups qui peuvent durer

Photo : Henri Matisse, "La sieste", 1922.
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5 réflexions sur “Le pain, la pomme et les poèmes #80

  1. le jardin s’est scellé tout entier dans l’été

    Celan dans ses amandes et tu vois

    j’ai fait en sorte ce matin de ne pas déranger

    l’air amouraché du grand arbre altier

    qui lui musicalise un destin et lui invente

    des bêtes à vivre le frisson de son écorce

    Quand je serai grande je ne veux pas être morte

    d’un visage qu’on désacralise derrière l’épaule

    féroce d’une fenêtre forcée

    Barbara Auzou.

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