tout a trouvé sa place je le paie de mon sang
parions mon dieu qu’il 
n’est ni bon ni mauvais
te sachant loin 
je ne fais que me tourmenter 
l’instant d’après 
je me souviens d’avoir juré
de ne plus parjurer mais je ne rends pas grâce
et encore moins les armes 
toi seule me sais capable
d’une action en coulisse quand tous regardent la scène
j’ai le métier qui tisse je t’habille de secret
quand ils veulent ta couronne
celle que tu portes au cœur
il leur faudrait d’abord 
me passer sur le corps
l’agitation du jour cède à tes bras la nuit
et la rumeur se tait quand j’y retrouve ma place

Photo : Paul Verlaine, Caricature d’Arthur Rimbaud, « Les voyages forment la jeunesse », 1897.
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