c’est un de ces moments que les mots imitent mal
ou à moitié alors que mes bras s’ouvrent en grand
pour t’offrir mon épaule 
et m’assoir sur la branche
poser les ailes de l’attente sur ton doux regard
déjà si loin de la ligne à haute tension
et je redouble de réconfort 
en silence
dans la nuit
l’effort a formé de ces oiseaux  
de toute beauté et de toutes les espèces d’espoir
ils s’envolent au matin pour aller te trouver
et troubler ton attention tant la fantaisie
de mon lit de rêveuse 
dérive vers un ici
nid d’amour au creux des mots et de leur faiblesse

Photo : Andy Warhol par Jean-Michel Basquiat, 1983.
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2 réflexions sur “Dodéca si et seulement syllabes #62

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