les premières phrases de la saison
ont mûri
on les cueille
en coupant la rime
juste avant la tourne
pour que d’autres rimes
fleurissent aussi
éphémères
mes yeux
se posent sur une pétale
j’épie le grand déploiement du printemps
aucun regard n’a encore alourdi les ailes du papillon
Photo : Vincent Van Gogh, « Papillon de nuit à tête de mort », 1889.
Cette série de poèmes est magnifique.
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C’est d’avoir la chance et le privilège d’être lue qui est magnifique.
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Oui, c’est comme le privilège d’être vu.
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