sous les ponts de Paris 
par les marches de Montmartre
je m’ose jusqu’à ton cœur 
mon pouls frappe à tes tempes
comme des siècles avant nous 
les amoureux la nuit
se disent tout noir sur blanc 
et caressent les chats gris 
un refrain trois couplets
la rue se met à rire
tu répètes à tue-tête
que c’est beau 
c’est si beau
la lune offre un croissant
de lumière aux amants
l’occasion d’un baiser
toujours pas le dernier
il n’est pas encore l’heure
qu’on est bien
on est loin

Photo : Brassaï, « Paris by night », 1933.
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11 réflexions sur “Poèmes au basilic et à l’oreiller #58

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