on a jamais été aussi près du printemps
à l’arrivée de l’hiver et son long manteau
qu’au moment de vouloir lui retirer et voir
le sang blanc couler entre la vie et la mort
métamorphose du jour
les cœurs sont ramassés
et continuent à contenir les cris d’oiseaux
par dizaines envolés vers de rouges couchers
nous laissant livrés à l’aurore aux lèvres pâles
que dans la nuit et par la chaleur de mon corps
j’ai longtemps embrassées
jusqu’à l’humide rosée
jusqu’à voir ce printemps renaître dans tes yeux
qui nous verra heureuses jusqu’à l’éternité
je t’ôte de l’automne le vêtement
pour mieux
respirer la promesse
de feu et d’allégresse
Photo : Antonio Canova, "Psychée réanimée par le baiser de l'Amour", 1793.
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Très beau, merci !
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Merci beaucoup, Eric ! (le commentaire était dans mes indésirables, toutes mes excuses…)
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