par delà mes terminaisons nerveuses
j’existe
dans l’imparfait d’un futur passé 
composé
d’un dedans d’un dehors le froid
me fait si peur
la disparition aussi
je remue des muscles
enclavés jusqu’alors
par séances de sueur
je suis mon élan
le repos n’est pas permis
quand il m’emporte
même le doute ravale son égo
même refrain
quand je dévale les marches de tes mots
je compte
un moment de césure combien d’alexandrins

Photo : André Kertesz, "Daisy Bar, Montmartre, Paris", 1930.
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2 réflexions sur “Poèmes au basilic et à l’oreiller #73

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