sauvage est la chevauchée qui ravage les songes et je m’accroche au souvenir de l’océan parce qu’il possède la vague qui avait mis le feu solide est la croyance dans les esprits du fleuve et mon cœur qui saigne est au courant de la Seine elle s’était faite plage pour t’accueillir à quai splendide est la lumière qui danse sur le canal car elle raconte tous nos pas ensoleillés et l’hiver qui prend place n’efface pas ta trace Photo : Der Blaue Reiter, 1912.