la liberté n’est pas la statue que l’on croit son immobilité 
est une figure de style 
pourvoir le jour d’espoir pouvoir vriller la nuit 
sa beauté est si chaude 
et son symbole sensible offre autant d’expressions 
que ton visage au vent 
et de saisons dans mon poème plein pied vivant 

tu déboulonnes en moi le ciel dont les buildings 
de ton île continent 
ont gratté tous les ventres et caressé l’histoire 
au début un regard que le parc a capté 
le soir n’est plus tombé

j’érige un mât au son du mur que je franchis la nuit sans un seul cri 

libre est du corps la chute


Photo : Aki Kuroda, « Cosmo Bunny », 2023.
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2 réflexions sur “Il faut plus d’une fois saisir sa liberté #160

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