sur le front l’océan a lancé l’offensive 
et galope sur la plage 
par grandes vagues d’une ampleur
stratégique la marée avance couvrant la lune
elle s’invente un destin au gré du vent tranchant
dont la lame aiguise la rébellion de tes boucles
debout tendue
les poings serrés
tu veux défier
les éléments d’une folie mille fois ancienne
plus superbe est son air que supérieur tu sais
reconnaître à la nature son talent secret 
elle s’arrête face à toi
et sa beauté soulève
le baiser qui apaise la tempête sur ton front

Photo : Fernand Léger, « La partie de carte », 1917.
Publicité

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s