c’était hier
et il n’y avait rien
des rues du temps libre l’écho de mes pas
sur la page vierge et soudain
la marée
qui vient d’où
d’un seul coup
dans mon jardin
briser la vague en moi quand l’autre parle
qui dit tempête
et crie terre droit devant
à l’abordage d’un nouvel autrement
hurler le silence
siffler les oiseaux
voler hors de la page
noircir les bords
de la plage retournée et faire le vide
en moi
pour cette fois mieux t’entendre toi
Photo : Vincent Van Gogh, « Les Jardins de Montmartre », 1887.
L’ange du « jamais assez » a des formes aimables…
C’est beau.
Belle journée.
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L’ange du « jamais assez », sublime… vous avez fait ma journée. Très belle journée à vous, Barbara.
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A vous aussi Isabelle
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