c’était hier 

et il n’y avait rien

des rues du temps libre l’écho de mes pas

sur la page vierge et soudain 

la marée

qui vient d’où 

d’un seul coup 

dans mon jardin

briser la vague en moi quand l’autre parle

qui dit tempête 

et crie terre droit devant

à l’abordage d’un nouvel autrement

hurler le silence 

siffler les oiseaux

voler hors de la page 

noircir les bords

de la plage retournée et faire le vide

en moi 

pour cette fois mieux t’entendre toi

Photo : Vincent Van Gogh, « Les Jardins de Montmartre », 1887.

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3 réflexions sur “Le pain, la pomme et les poèmes #46

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