au doux flegme et au doute 
j’ai tenté d’opposer
le zèle des alizés qui reviennent réguliers
souffler pour apaiser ton esprit atlantique
réunir en son sein 
nos hémisphères contraires
ardemment j’ai pêché par pure admiration
mes sentiments sont nés et mon exaltation
n’a fait que raviver l’envie primale
ce cri
pour te dire 
de venir savoir le retenir
à temps pour ne pas me perdre en toi
pas cette fois
j’ai goûté la prudence au calice sans y croire
préférant la fontaine dont l’eau claire par ta main
a effacé en moi
l’hésitation futile

Photo : René Magritte, « Le principe d’incertitude », 1944.
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6 réflexions sur “Son île à elle, ses ailes à lui #7

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