si mon ardeur obsessionnelle 
s’est muée en automne doré 
c’est en explorant tout l’été 
l’ocre des jours si bien caché 
dans le rouge enflammé 
du ciel 
en pleine acidité d’un jus 
derrière la fumée d’un brûlé 
mes mains croyaient toucher 
l’auburn 
quand de l’aube un beau jour 
j’ai vu 
l’acajou j’étais sur mes terres

Photo : Gustav Klimt, « Forêt de hêtres », 1902.

2 réflexions sur “Patricia’s parisian accent #97

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