je vivais dans les fonds marins mes ailerons m’ont servi d’ailes ce jour-là où tu t’es baignée requin inoffensif tu ne sais pas combien je finis dans les filets de pêcheurs pressés il t’a fallu du temps pour voir que je n’étais qu’un ange de mer échoué loin du paradis que tu as inventé tous les jours de tes mains depuis l’oiseau en plein envol jusqu’au voilier une longue promenade pour se retrouver s’éloigner des passants et voir la ville en grand se perdre dans le rues et rire du m’as-tu-vu plus on se rapproche et plus tu te le reproches que tu prennes l’eau ou l’air je ne lâche pas ta main Photo : Marc Chagall, "La Baie des Anges", 1962.
Magnifique!
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Merci !
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