sur mon front 

tes petits papiers ont éparpillé 

des images 

un univers

du rêve 

je me dépêche 

j’en remplis mes poches 

avant l’heure de la réalité

je m’invente encore

d’autres poches 

je remplis tout 

ce qui plie

au réveil 

tu diras 

je n’ai rien dit 

de ce qui est vrai

tout a été imaginé

je dis oui 

tout 

non rien

mes poches

débordent de toi

Photo : portrait de Jean Cocteau par Amedeo Modigliani, 1917.

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3 réflexions sur “Gedicht #53

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