j’ai reçu d’une étoile un appel en absence
dans la nuit de janvier je l’ai laissé filer
il m’a rappelé la voix d’avril cette voix
quand je l’ai entendue pour la première fois
et que toutes les fois ont écrit 
notre histoire
les planètes alignées me ramènent toujours
les mains dans la terre de cette rencontre 
authentique
je la cultive et la cultiverai souvent
blottie contre l’un des instants mûrs 
aujourd’hui
comme le chat sur l’unique filet de lumière
dans la pièce obscurcie j’attends sans 
rien attendre
seules mes lèvres récitent ce refrain pour elles-mêmes
and from your lips she drew the hallelujah *

*Leonard Cohen, “Hallelujah”, 1984.

Photo : Leonard Cohen (et son chat) à Los Angeles en 2016.
Publicité

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s