Rien ne compte autant que l’avant croyait-on en fait non

tout n’était qu’attente déjà on l’avait deviné

en rêve les trois coups avant son entrée

tu veux la voir côté cour désir jardin

l’avoir –

c’est en lisière qu’elle reste à l’entrée

sous mes pieds la scène nostalgique s’est dérobée.

Au nom de la reine 

si seulement je m’étais habillée

on croyait tomber sous les coups de minuit en fait non

la chute agite bien au-delà de tout désespoir 

elle répare

alors raconte-moi

la batucada dans ton coeur 

ça compte est-ce que ça compte

j’en ai finis de ne plus tomber 

le vent me relève

raconte-moi ta voix 

il n’y aura plus qu’elle entre toutes

seule elle s’élève ici oui celle-ci 

me revient en écho tu étais là 

tu es déjà ici c’est enfin ça

oui ça l’a toujours été 

c’est enfin toi.

C’était mon dernier rêve, il n’y en aura plus pas besoin

plus ni rêve ni autre monde plus les autres

le premier pas d’après la tempête

n’aura pas tout emporté

que la peur 

la preuve

te voilà.

3 réflexions sur “Gedicht #23

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