aussi sainte que frivole elle vole en haute mer
non la belle syrienne ne se voile pas la face
sa lumière vive brave l’obscurité
elle remonte
ses péchés de grande pénitente à la surface
et gravit le mont des oliviers travestie
en ermite
elle que le fil doré dénudait des épaules
jusqu’aux pieds
n’est plus votre prostituée tant convoitée
dans sa cellule elle œuvre à la vie ascétique
par quelle magie
l’ai-je rencontrée elle qui accueille
le pèlerin
je lui ai lu ma dernière lettre elle a pleuré
son corps était plus frêle que la branche d’un figuier
je l’ai serré si fort
mon vœu s’est exaucé
Photo : Elisabeth Vigée-Lebrun, « Portrait de Pélagie Sapiezyna », 1794.
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Wonderful poem. Loved it. ♥️♥️♥️
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Thank you ❤
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