La chorale est dans la tourmente, je répète la chorale est dans la tourmente. Je sollicite vos avis. Le masque, on en parle ? Personnellement, je pensais que ce n’était pas ou plus trop un sujet. Hier soir, nous donnions un magnifique concert sur le parvis de la mairie du 3e arrondissement de Paris, mon troisième concert dans ce lieu prestigieux, les deux première fois salle des fêtes. Cette fois-ci, nous étions en extérieur et comme chacun sait, l’obligation du port du masque a été levé y compris en intérieur, transports en commun inclus, bien sûr certains le portent encore pour des raisons de précaution, de fragilité personnelle, à la chorale il est question de l’obliger. Si, je vous jure. Sous couvert d’inclusion de nos membres les plus fragiles, immunodépressives, certaines choristes cherchent, études scientifiques canadiennes et autres médiats courtisés à l’appui, à imposer le port du masque pendant les répétitions et les concerts, empêchant celles qui le souhaitent de chanter à pleine voix, notre cheffe de chœur menace de partir si c’est le cas. Dans trois semaines a lieu l’AG de la chorale, j’ai envoyé la convocation à toutes les choristes, un débat est en train déchirer le chœur et me déchire le cœur. Le seul moment où nous retrouvons notre harmonie, c’est lorsque nous chantons. Le concert d’hier soir était magnifique.
Photo : Fernand Léger, « La Grande Parade sur fond rouge », 1953.
J’imagine Léger signant Raynaud dans l’effet causé par le masque sur la voix
Pauvre Fernand…
Alain
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Alain, merci pour le sourire que vous m’avez décoché.
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Ton article ayant agrandi le mien je ne pouvais pas le passer sous silence…
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Chanter avec le masque ? Et la respiration alors ? 😳
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Merciii ! C’est exactement le sujet, la respiration et le son…
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Je ne saurais par où commencer ni où m’arrêter, alors je me tais.
Quand même voilà qu’en écrivant me viennent ces mots, j’entends même la musique… « le monde est en chamaille »… c’est tiré de la belle chanson de Jean-Pierre Ferland « Je reviens chez nous ».
En guise de soutien, Isabelle.
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Caroline, je souris en lisant tes mots car je t’attendais sur les études scientifiques canadiennes, figure-toi. Je suis doublement honorée et heureuse de ton soutien et m’en vais de mes doigts écouter cette chanson que je découvre… mille mercis.
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