à la folie
des feux d’artifice
je préfère les étoiles
que tu distilles par milliers
j’en ai composé une fleur
sous mes pieds
la terre s’est arrêtée de tourner
pour t’écouter
et je la vois danser
de cet imperceptible mouvement
que prennent les choses qui ont le temps
de dire prenons le temps
de ralentir
les yeux fermés je te vois de plus près
si je les ouvre un peu
c’est pour me rapprocher
je continue de marcher
beaucoup
et la terre de tourner
à la folie
Photo : Joan Miro, « La Conversation », 1969.
Courir écrire et crier 
voici venu le temps des mains
et du projet sous la peau
à l’orée si douce
monte avec la lumière
un rêve imprudent et nécessaire
les poches du jour sont pleines d’étoiles sans artifices…
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c’est doux comme la pétale qui fermerait ma paupière pour tomber sur mes lèvres…
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all the same
you can have the blame
name hubris
and the clamor
for nothing was never there
such a waste of time
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Les forêts rassurées abritent ce feu qui allume la vie…
Alain
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C’est très vrai…
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Il se transforme en bûcher quand un pyromane de l’amour l’amadoue cruellement…
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