tu te laisses dériver vers l’hiver au moment
où je retrouve la mer plonger mon cœur en elle
et planter sur une île
mes désirs d’été
et cette vision de nous qui défie les saisons
que tu te plais
à écorcher
en basse saison
tous ces soleils que nous avons levé vaillantes
j’ai des envie de couchers de soleil où l’astre
finirait noyé dans le rouge de l’océan
mon sang se fige
d’un coup d’un seul
quelqu’un m’entend
et me rend à l’envie d’envoyer tout valser
nous dansons c’est la nuit
sous les draps plus un bruit
le soleil a pris tout son temps pour émerger
de ce rêve dont un matin tu m’as réveillée
Photo : Vassily Kandinsky, « A la mer et au soleil », 1922.
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Je te l’ai dit pour les nuages
Je te l’ai dit pour l’arbre de la mer
Pour chaque vague pour les oiseaux dans les feuilles
Pour les cailloux du bruit
Pour les mains familières
Pour l’œil qui devient visage ou paysage
Et le sommeil lui rend le ciel de sa couleur
Pour toute la nuit bue
Pour la grille des routes
Pour la fenêtre ouverte pour un front découvert
Je te l’ai dit pour tes pensées pour tes paroles
Toute caresse toute confiance se survivent.
Paul Eluard
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Oh merci Barbara…
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C’est bon pour commencer la journée Isabelle…
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Oh que oui, il n’y a rien de plus beau que l’amour et la poésie pour commencer la journée… que je te souhaite merveilleuse.
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A toi Aussi Isabelle…
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