la porte est à l’intérieur 

qui mène à la maison d’où l’on ne sort plus 

parce qu’il n’y a jamais eu de porte 

j’ai ouvert en moi tu vois

à l’intérieur je t’ai invitée à l’intérieur de moi j’ai aménagé

un espace d’ouverture pour aller vers tu vois s’envoler

et maintenant il faudrait sortir de soi

alors c’était ça le maintenant 

tu l’as toujours su

moi pas et il faudrait sortir de moi

exploser un coup et ce serait le seul coup porté 

ne surtout pas se retourner comme Orphée

et la permanence alors

hurle-t-il à la face des Dieux

ce Dieu si souvent invoqué, oh mon Dieu

la descente dans tes enfers me donne le vertige

la maison on y entre pour rester quelle que soit l’heure

tout n’était donc que passage 

tu l’as toujours su 

moi pas

moi pas sage

reste l’odeur de café

2 réflexions sur “Gedicht #45

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